Tout savoir sur les études pour devenir psychomotricien

Par Anthony Joly

Publié le 09/12/2025

Tout savoir sur les études pour devenir psychomotricien

Vous envisagez une carrière au service du développement et du bien-être corporel et psychique ? La psychomotricité allie sciences, relation d’aide et créativité, du nourrisson à la personne âgée. Voici un guide clair et concret pour comprendre les études, le métier et les débouchés, avec des conseils pratiques pour réussir chaque étape. Vous y trouverez aussi des retours d’expérience d’anciens étudiants pour vous projeter avec réalisme.

💡 À retenir

  • Le diplôme d’état de psychomotricien est obligatoire pour exercer.
  • Statistiques sur l’emploi dans le secteur paramédical.
  • Taux de réussite des étudiants en psychomotricité.

Qu’est-ce qu’un psychomotricien ?

Le psychomotricien est un professionnel de santé qui s’intéresse aux liens entre le corps, les émotions, la cognition et la relation à l’autre. Il évalue et rééduque les troubles du mouvement, du tonus, de la coordination et du schéma corporel, avec une approche globale de la personne. Son action s’inscrit dans le champ de la prévention, du soin et de l’accompagnement.

Il intervient auprès d’enfants présentant des difficultés de motricité fine, d’attention ou d’orientation spatiale, d’adolescents avec anxiété ou troubles de l’image du corps, d’adultes après un accident de la vie, et de seniors confrontés à la perte d’autonomie. Le cœur du métier s’appuie sur le bilan psychomoteur, des médiations corporelles (relaxation, rythme, jeux moteurs, activités d’expression), et un projet thérapeutique individualisé, souvent en équipe pluridisciplinaire.

Compétences requises

Au-delà de la technique, la pratique repose sur l’écoute, l’observation et la capacité à instaurer une alliance thérapeutique. Les employeurs apprécient la rigueur clinique, l’autonomie et le sens du travail en réseau.

  • Connaissances en neurodéveloppement et en troubles neurodéveloppementaux
  • Maîtrise des tests et échelles d’évaluation
  • Créativité dans les médiations corporelles et sens du jeu
  • Communication claire avec les familles et les équipes
  • Éthique, patience, stabilité émotionnelle

Pour mieux cerner la réalité du terrain, n’hésitez pas à lire des retours d’expérience et à observer des séances lors de vos stages. La requête psychomotricien etude vous servira aussi à repérer les attendus des écoles et les profils recherchés.

“En première année, j’ai compris que tout part de l’observation fine. Le corps raconte beaucoup avant les mots.” Clara, diplômée depuis 3 ans

Les études pour devenir psychomotricien

Les études pour devenir psychomotricien

Pour exercer, l’obtention du Diplôme d’État de psychomotricien (DE) est obligatoire. La formation se déroule en IFP, instituts rattachés aux universités ou à des établissements privés, sur 3 ans après le bac. Le cursus alterne cours théoriques, travaux pratiques et stages chaque année, avec un volume croissant de terrain pour gagner en autonomie clinique.

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Le recrutement se fait principalement via Parcoursup, sur dossier et parfois entretien, selon les instituts. Certains candidats intègrent l’IFP après une année de licence (sciences, STAPS, psychologie) ou un parcours santé. Vérifiez les modalités selon chaque site de formation, car elles peuvent varier. Si vous ciblez “psychomotricien etude” dans votre veille, vous repérerez les prérequis et le calendrier d’admission.

Parcours de formation

La première année pose les bases anatomiques, physiologiques et psychologiques, avec des ateliers de médiations et une première immersion en stage. La deuxième année approfondit l’évaluation, la sémiologie, l’analyse clinique et les prises en charge ciblées. En troisième année, vous consolidez votre identité professionnelle, réalisez un mémoire et conduisez des projets thérapeutiques complexes.

  • Enseignements clés : neurosciences, psychopathologie, développement de l’enfant, psychomotricité clinique, gériatrie, handicap
  • Stages : milieux sanitaires, médico-sociaux, scolaires ou libéraux, avec supervision
  • Évaluations : contrôles continus, examens, soutenance de mémoire et validation des compétences

Les IFP annoncent un taux de réussite au diplôme généralement compris entre 85 à 95 %, selon les promotions et les régions. Les frais de scolarité varient beaucoup : établissements publics avec droits universitaires et frais spécifiques, ou écoles privées plus onéreuses. Comptez de l’ordre de 500 à 1 500 € par an dans le public, et jusqu’à 6 000 à 8 000 € dans le privé, selon les dispositifs. Renseignez-vous aussi sur les bourses et aides (région, département, hôpital).

Conseils pratiques pour entrer et réussir

Les places sont sélectives, mais un dossier cohérent et des motivations solides font la différence. Préparez votre projet, clarifiez vos valeurs et démontrez votre compréhension du métier dès l’admission. Pendant la formation, structurez votre méthode de travail et capitalisez sur chaque stage.

  • Avant Parcoursup : soignez les matières scientifiques et votre engagement associatif en lien avec le soin ou l’enfance
  • Motivation : illustrez-vous par des expériences concrètes d’observation ou bénévolat
  • Organisation : planifiez un rythme régulier, relisez après chaque cours, créez des fiches synthétiques
  • Stages : fixez des objectifs d’apprentissage, demandez du feedback, tenez un journal clinique
  • Insertion : commencez votre réseau en deuxième année, suivez les offres et forums emploi
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Envie d’anticiper ? Cherchez “psychomotricien etude” pour comparer les maquettes pédagogiques, horaires de stage et modalités d’examen. Ajoutez des mots-clés comme “IFP”, “Parcoursup” et “frais” pour gagner en précision.

“Mon déclic : un stage en pédiatrie où j’ai vu l’impact d’une séance sur l’attention et la confiance d’un enfant. C’est là que j’ai choisi ma spécialisation.” Yassine, étudiant 3e année

Les débouchés professionnels

Le marché de l’emploi en psychomotricité reste dynamique, porté par le vieillissement de la population, l’augmentation des diagnostics de troubles du neurodéveloppement et la demande de soins de rééducation. Les employeurs recrutent dans les hôpitaux, cliniques, services de psychiatrie, CAMSP, CMPP, IME, SESSAD, crèches, EHPAD, structures pour personnes âgées, et plus rarement en libéral.

Dans le secteur paramédical, les observatoires signalent une bonne insertion à 6–12 mois, souvent supérieure à 80–90 % selon les bassins d’emploi et les profils. Les zones rurales et périurbaines peuvent offrir davantage d’opportunités immédiates, avec un périmètre d’intervention plus large. Pensez à développer une expertise demandée comme la prise en charge des troubles de l’intégration sensorielle ou l’accompagnement des troubles moteurs d’origine neurologique.

Anthony Joly

Anthony Joly, passionné par l'univers des affaires, partage des conseils pratiques et des stratégies innovantes sur mon blog. Mon objectif est d'aider les entrepreneurs à naviguer dans le monde du business avec confiance et succès. Rejoignez-moi dans cette aventure !

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